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Le point de vue biblique
LE PROBLÈME DU MAL (suite)

Dans notre société grandement influencée par l’idéologie de la Révolution scientifique, le mystère du mal, de sa raison d’être, pose un problème de taille. Peu importe le nom que l’on donne à ce phénomène, il faudrait être complètement déconnecté de la réalité pour en nier l’existence. Il est partout et rien n’échappe à son pouvoir d’infiltration. Il tue, il vole, il ment, il divise et engendre la haine entre des personnes qui s’aimaient. Le mal est un poison qui nous a tous fait plus d’une fois sentir l’odeur de sa pourriture.

La solution?

Dans l’esprit de plusieurs philosophes du siècle des Lumières, le mal n’était qu’un mystère appartenant aux religions archaïques de l’Antiquité. On s’est plu à penser que l’homme moderne, muni de sa seule raison, dépasserait aisément ce vieux concept religieux grâce à la connaissance. Oui, la connaissance devait être la solution! Selon eux, l’homme n’est pas pécheur, il est simplement ignorant et religieux. On a cru qu’en instruisant les hommes, on améliorerait leur conduite sociale, voire même, peut-être, qu’on ferait cesser les guerres. Depuis, on n'a jamais cessé d’instruire et d’instruire à nouveau. Sachez bien que je n’ai rien contre l’instruction, bien au contraire.

Pécheur et instruit!

Il serait difficile de trouver plus instruit que nous. En Occident, presque tout le monde a accès au système d’éducation. L’ignorance est en voie d’extinction. Pourtant, le mal est toujours là, tout aussi puissant qu’avant. Non seulement le mal est encore en nous, mais de plus, nous le manions avec encore plus de science qu’auparavant. Aujourd’hui, le mal est instruit. La science nous permet de fabriquer des bombes capables de nous auto-détruire plusieurs fois. Dans le monde financier, les fraudes sont maintenant d’une telle complexité que nos gouvernements n’arrivent même plus à les contrôler. Avec le temps, l’homme s’est raffiné, et avec lui, le mal a évolué.

Maquillons les faits!

Dans la préface de son livre intitulé "Le tragique de la condition chrétienne chez Saint Augustin", M. Huftier mentionne ceci: "Le plus grand péril de l’heure présente est que les hommes ne se souviennent pas du péché, et en oublient pour ainsi dire l’existence. De fait, la société moderne prétend bien exorciser ce fantôme qui avait troublé les générations du Moyen Âge, et s’organise comme si le péché n’existait pas."

Exorciser?

Voilà le mot parfait pour décrire ce que notre génération a fait du mal. Elle a inventé une panoplie de théories basée sur la psychologie pour expliquer les malheurs humains. Mais défense à quiconque d’utiliser le mot mal, ce serait mal. Sans vouloir retourner en ces temps anciens où l’on voyait le mal partout, spécialement là où il ne se trouvait pas, notre société devra un jour faire preuve de lucidité. Ni la justification ni l’exorcisation du mal ne sont des solutions.

Le discours de Dieu

Même si une grande partie de la société a déjà rejeté le message biblique du pardon des péchés par l’œuvre de Jésus-Christ à la croix, il n’en reste pas moins que ce message apporte de vraies solutions durables.

"Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ; c’est à lui que nous devons d’avoir eu par la foi accès à cette grâce, dans laquelle nous demeurons fermes, et nous nous glorifions dans l’espérance de la gloire de Dieu." Romains 5:1-2.

Réal Gaudreault, pasteur de l’Assemblée Chrétienne La Bible Parle, Saguenay.

 


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