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La parabole des talents
Mt 25.14-30

Question:

D’après le texte que j'ai lu sur la perte du salut vous dites qu'il est impossible de le perdre. La question que je pose est sur la parabole des talents. Quand on lit le texte dans la Bible, le troisième serviteur qui avait reçu un talent a été jeté dehors par le SEIGNEUR parce qu'il ne l'avait pas fait fructifier.
Au vu du texte, si j'ai bien compris, il s'agit bien d'un chrétien à qui le SEIGNEUR s'adresse ?
Il est possible que j'ai mal compris le texte, je vous demande de m'éclairer au sujet de la perte du salut.

Réponse:

L’assurance du salut est étayée par de nombreux textes. En voici quelques exemples:
- «Celui qui croit au Fils a la vie éternelle» (Jn 3.36). C’est une réalité présente. Il l’a possède déjà. Ce n’est ni futur, ni hypothétique. On trouve la même idée en Jean 5.24; 6,47.
- Jean a écrit sa première lettre pour que ses lecteurs sachent que ceux qui croient ont la vie éternelle (1 Jn 5.13).
- Jésus a fait cette promesse que nul ne ravira les siens de sa main (Jn 10.28).
- Paul a affirmé aux chrétiens de Corinthe que malgré leurs faiblesses, divisions et péchés, c’est Dieu lui-même qui les affermira (1 Co 1.8) parce qu’il était certain de leur salut, en dépit de leurs faiblesses actuelles.
C’est Dieu qui fortifie les siens pour qu’ils tiennent bon jusqu’à la fin. Les textes en 1 Thessaloniciens 5.23-24 et 2 Thessaloniciens 3.3 contiennent la même idée.

Conclusion: L’assurance du salut est une réalité bien présente dans la Bible et elle repose finalement sur l’œuvre de Dieu dans le croyant et garantit à ce dernier son salut final malgré les faiblesses qu’il remarque encore dans sa vie.

La parabole des talents (Mt 25.14-30) pose quelques questions, comme toutes les paraboles. Pour résumer son enseignement, on peut dire:

1) La grâce de Dieu n’invite pas à la paresse mais à faire fructifier ce qu’il nous donne.

2) Dans le royaume, il n’y a pas d’échec. Ceux qui s’engagent pour Dieu font fructifier ce qu’ils ont reçu, même si les fruits ne sont pas visibles.

3) Le refus d’utiliser ce qui est donné est condamné.

La difficulté réside dans l’application de la condamnation prononcée sur le dernier serviteur. Certains disent que le chrétien qui n’a pas fait fructifier ses dons est sauvé comme au travers du feu (1 Co 3.15), c’est-à-dire qu’il perd sa récompense. C’est une interprétation possible, mais je préfère une autre manière d’interpréter ce texte.
On peut aussi comprendre que le dernier serviteur n’est pas chrétien. Il n’a pas fait fructifier tout ce que Dieu lui a donné (vie, dons, sa Parole) et s’est délibérément détourné du maître. Il n’a d’ailleurs pas une relation proche avec le maître, mais il ne le considère que comme un juge dur, alors que c’est faux, il suffit de lire comment les deux premiers serviteurs ont été accueillis.
Le dernier serviteur ne perd donc pas son salut, mais il ne peut entrer dans le Royaume éternel de Dieu. Il n’a jamais été sauvé et a délibérément choisi d’enterrer ce qu’il avait reçu.

J’espère que cette explication vous a aidé à mieux comprendre cette parabole et surtout que vous avez la certitude de votre pardon et de votre salut éternel par la relation, chaque jour renouvelée, que vous entretenez avec le Maître qui est aussi un Père aimant.

Olivier Charvin

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