L'Éternel est un Dieu jaloux, il se venge; L'Éternel se venge, il est plein de fureur; L'Éternel se venge de ses adversaires, Il garde rancune à ses ennemis.
L'Éternel est lent à la colère, il est grand par sa force; Il ne laisse pas impuni. L'Éternel marche dans la tempête, dans le tourbillon; Les nuées sont la poussière de ses pieds.
Voici ce qu'a ordonné sur toi l'Éternel: Tu n'auras plus de descendants qui portent ton nom; J'enlèverai de la maison de ton dieu les images taillées ou en fonte; Je préparerai ton sépulcre, car tu es trop léger.
Voici sur les montagnes Les pieds du messager qui annonce la paix! Célèbre tes fêtes, Juda, accomplis tes voeux! Car le méchant ne passera plus au milieu de toi, Il est entièrement exterminé...
Les boucliers de ses héros sont rouges, Les guerriers sont vêtus de pourpre; Avec le fer qui étincelle apparaissent les chars, Au jour qu'il a fixé pour la bataille, Et les lances sont agitées.
Qu'est devenu ce repaire de lions, Ce pâturage des lionceaux, Où se retiraient le lion, la lionne, le petit du lion, Sans qu'il y eût personne pour les troubler?
Voici, j'en veux à toi, dit l'Éternel des armées; Je réduirai tes chars en fumée, L'épée dévorera tes lionceaux, J'arracherai du pays ta proie, Et l'on n'entendra plus la voix de tes messagers.
Les cavaliers s'élancent, l'épée étincelle, la lance brille... Une multitude de blessés!... une foule de cadavres!... Des morts à l'infini!... On tombe sur les morts!...
C'est à cause des nombreuses prostitutions de la prostituée, Pleine d'attraits, habile enchanteresse, Qui vendait les nations par ses prostitutions Et les peuples par ses enchantements.
Voici, j'en veux à toi, dit l'Éternel des armées, Je relèverai tes pans jusque sur ton visage, Je montrerai ta nudité aux nations, Et ta honte aux royaumes.
Et cependant elle est partie pour l'exil, elle s'en est allée captive; Ses enfants ont été écrasés au coin de toutes les rues; On a jeté le sort sur ses nobles, Et tous ses grands ont été chargés de chaînes.
Tes princes sont comme les sauterelles, Tes chefs comme une multitude de sauterelles, Qui se posent sur les haies au temps de la froidure: Le soleil paraît, elles s'envolent, Et l'on ne connaît plus le lieu où elles étaient.
Il n'y a point de remède à ta blessure, Ta plaie est mortelle. Tous ceux qui entendront parler de toi Battront des mains sur toi; Car quel est celui que ta méchanceté n'a pas atteint?