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12. Josias - Sursis de grâce et chant du cygne

1. La purification du pays par Josias

Pris de court par l'assassinat du roi Amon, le peuple de Juda frappe d'abord les conspirateurs, puis intronise Josias, probablement son unique fils. (2 R. 21:23-24; 2 Ch. 33:25). Une question devait être alors sur toutes les lèvres: Que fera cet enfant de huit ans, alors que le pays est en pleine débâcle politique, morale et spirituelle?

Or, comme le Seigneur a employé une petite fille d'Israël pour que Naaman, le général syrien, soit guéri de sa lèpre, (2 R. 5:2-4) ou un jeune garçon pour que la foule galiléenne soit nourrie, (Jn 6:9) il a choisi le jeune Josias afin qu'une ultime occasion de grâce soit accordée à Juda.

Dès ses premières années, Josias se tourne vers Dieu et accomplit ce qui est droit à ses yeux. Il ne se détournera "ni à droite, ni à gauche" (2 R. 2:2; 2 Ch. 34:2) de ce chemin d'obéissance au long des 31 années de son règne. A l'âge de 16 ans, il se démarque d'un grand nombre de ses prédécesseurs de la monarchie royale en recherchant l'Eternel de tout on coeur. (2 Ch. 34:3a) Et sans doute fallut-il du courage à ce tout jeune homme pour remonter un courant qui avait entraîné ses aînés dans l'abandon de l'Eternel, bousculant ainsi des habitudes prises au cours de décennies d'idolâtrie et d'apostasie.

Dès qu'il atteint l'âge de sa majorité (20 ans), il entreprend la purification générale du pays tout entier. Après des lustres de chaos, il renverse les autels, abat les statues, brise les images taillées, en répand la poussière sur les sépulcres des adorateurs de Satan, brûlant les ossements des prêtres d'idoles sur leurs autels. (2 Ch. 34:3-5) Puis, ne se confinant plus à Jérusalem et à Juda, il parcourt les villes ruinées des tribus de Manassé, Ephraïm et Siméon, et pousse jusqu'au territoire de Nephthali au nord de l'ex-royaume d'Israël, pour abattre les statues consacrées au soleil, renverser les autels et mettre en pièces idoles et images taillées. (2 Ch. 34:6-7)

Dans son zèle, Josias va donc bien au-delà des réformes entreprises par Asa, Josaphat ou Ezéchias: pour lui, c'est l'héritage du peuple élu considéré dans son ensemble qui est désolé, et non la seule cité de Jérusalem. Une action purificatrice qu'il reprendra du reste avec plus d'audace encore quelques années plus tard. (cf. Es 49:8; Jé 12:11; cf. 2 R. 23:3-20)

2. La purification du Temple par Josias

Le plus urgent est cependant d'entreprendre le nettoyage du Temple de Jérusalem, encore éclaboussé des souillures sous Manassé et Amon. (cf. 2 Ch. 34:8a) Josias n'a que 26 ans lorsqu'il ordonne la grande œuvre de sa vie, qu'il mène avec énergie et célérité. Peut-être pressent-il que le châtiment de Juda est imminent et qu'il ne lui reste que peu de temps: N'a-t-il pas déjà dépassé la moitié des années que l'Eternel accorde à son règne?

La purification du Temple est rondement menée. L'argent des dîmes et des dons volontaires du peuple, probablement recueilli depuis des années dans ce but, est remis à des ouvriers qui agissent avec probité. C'est un chantier modèle, où tout baigne dans la confiance réciproque et la conscience du travail bien fait. Ceux qui réparent n'ont même pas à rendre compte des sommes reçues; et tandis que le secrétaire d'Etat et le souverain sacrificateur gèrent ensemble les offrandes consacrées par le peuple, ce sont des musiciens et des chantres qui surveillent les travaux. (2 R. 22:6-7; 2 Ch. 34:10-13) Peut-être que maçons et charpentiers accomplissaient leur labeur au son des cantiques et au rythme des tambourins!

Survient alors une découverte d'importance majeure. Au fil des siècles, les rois intègres ont certes cherché à mettre en pratique les ordonnances de la loi de Moïse. Mais il semble que depuis les jours de Josué et de David, nul ne s'est soucié du livre de la loi qui, selon les ordres donnés précisément par Moïse à la veille de l'entrée en Canaan, devait être déposé dans le sanctuaire, à côté de l'arche de l'alliance. (De. 31:26) Bien que le texte biblique soit muet à ce sujet, on peut supposer que ce livre demeura caché dans le Tabernacle jusqu'à ce que Salomon le déposât dans le lieu très-saint du Temple. C'était à coup sûr le meilleur endroit pour le préserver intact; cependant... la Parole de Dieu n'a pas été donnée aux hommes pour qu'elle soit conservée dans des sanctuaires ou des musées, car elle est destinée à être mise à la disposition de tous. Et comme cette Parole "n'est pas liée", 2 Ti. 2:9) son Auteur permettait le nettoyage du Temple entrepris par Josias pour la faire sortir magistralement de sa cachette.

On conçoit bien la stupéfaction de Hilkija, le souverain sacrificateur, (2 R. 22:8a; 2 Ch. 34:14) et des prêtres qui l'assistaient, lorsqu'ils sont tombés sur ces rouleaux jaunis par le temps. D'abord par curiosité, puis sous le poids d'une conscience soudain réveillée par l'Ecriture sainte, ils lâchèrent leurs occupations pour apporter leur trouvaille au roi. Et quand Schaphan le secrétaire lut en sa présence (2 R. 22:8b; 2 Ch. 34:15) les paroles de ce mystérieux document jusqu'alors ignoré de tous, Josias en fut bouleversé à son tour, et tout Juda après lui.

3. Les effets de la découverte du Livre de Dieu sur Josias

"Ma Parole n'est-elle pas comme un feu, dit l'Eternel, comme un marteau qui brise le roc?" (Jé 23:29)

"Ainsi en est-il de ma Parole, qui sort de ma bouche: Elle ne retourne point à moi sans effet, sans avoir exécuté ma volonté et accompli mes desseins". (Es 55:11)

"Vous avez été régénérés... par une semence incorruptible, la Parole vivante et permanente de Dieu. Car... la Parole du Seigneur demeure éternellement". (1 Pi 1:23-25)

Les hommes peuvent oublier le livre de Dieu, mais, comme l'a dit Jésus-Christ lui-même, "l'Ecriture ne peut être anéantie". (Jn 10:35) On a retrouvé dans les tombes pharaoniques de la Pyramide de Khéops des grains de blé, déposés là pour la nourriture des défunts; après 4000 ans, ils ont germé, parce que porteurs d'une vie indestructible. Ce même miracle se renouvelle aujourd'hui quand Bibles, Nouveaux Testaments ou Evangiles sont "semés dans la bonne terre". (cf. Mt 13:8, 23)

Le sort de cette Parole divine soudain retrouvée est comparable à celui de tant de Bibles négligées ou délaissées, que de nouvelles générations retrouvent des années après. Peut-être le livre de la loi gisait-il sous une épaisse couche de poussière accumulée au cours des siècles. Toujours est-il qu'il va engendrer un puissant Réveil qui remuera profondément tout Juda et sera la dernière visitation de l'Esprit saint à son peuple avant la captivité à Babylone.

Hier comme aujourd'hui, le Livre de Dieu est générateur de vie et de Réveil pour son peuple. Ce Réveil, pour nous comme pour la cour de Josias, passe par l'humiliation et la repentance. Schaphan le secrétaire n'avait pas achevé sa lecture que Josias déchirait ses vêtements. (2 R. 22:11; 2 Ch. 34:19) Les actes d'intégrité qu'il avait accomplis ne comptaient plus. De toute manière, les réformes entreprises en Juda et en Israël ne pouvaient leur permettre d'esquiver le juste courroux de l'Eternel. (2 R. 22:13; 2 Ch. 34:21)

Josias qui, après 16 ans de règne, peut se prévaloir d'avoir obéi au Dieu de son peuple, est tout au contraire subjugué par une action de l'Esprit de Dieu. Il se jette par terre dans les larmes, et une profonde conviction de péché saisit progressivement le peuple tout entier. Josias est conscient de la gravité de l'heure, il sait que le processus de la juste colère de Dieu et de son jugement est enclenché; mais comme les bontés du Seigneur ne sont pas épuisées, (La 3:22) tout doit être entrepris pour retarder encore la punition pleinement méritée par Juda.

D'où sa démarche auprès de la prophétesse Hulda, à qui il délègue le souverain sacrificateur et ses proches. (2 R. 22:12-14; 2 Ch. 34:20-22) La fidèle servante du Seigneur confirme le verdict du Souverain des cieux découvert dans le Livre de Dieu, mais s'empresse de rassurer Josias. Dieu a été sensible à sa contrition et à la profondeur de son humiliation. Aussi accordera-t-il un sursis de grâce à Juda et à son roi, puisque les malheurs prédits ne surviendront pas pendant sa courte vie. (2 R. 22:15-20; 2 Ch. 34:23-28)

4. Les effets de la découverte du livre sur Juda et Israël

Josias cependant ne s'en tient pas là. Il n'y a pas une heure à perdre! Le peuple a été convoqué (2 R. 23:1-2; 2 Ch. 34:29) afin qu'il prenne à son tour connaissance du message du Livre oublié et, pour démontrer toute l'importance de la trouvaille, Josias en fait lui-même la lecture publique. Puis, il conclut une alliance par laquelle Juda tout entier s'engage à suivre la loi de Dieu. (2 R. 23:1-2; 2 Ch. 33:30-32)

Et comme si ce n'était pas suffisant, les sacrificateurs reçoivent une nouvelle fois l'ordre de purifier le Temple, d'où l'on retire encore des ustensiles dédiés à des cultes païens, qui seront brûlés dans la vallée du Cédron. Et Josias s'enhardit: il oblige les fils d'Israël à servir l'Eternel seul, et à faire disparaître toutes les abominations (2 Ch. 34:33) des étrangers habitant en Terre d'Israël, s'en prenant cette fois au culte immoral dédié à Astarté, la déesse de la fécondité, dont il découvre encore une statue en plein Temple. (2 R. 23:4-7)

Peut-être que, lors de la première épuration des lieux saints effectuée quatre ans plus tôt, prêtres et Lévites s'étaient contentés d'un nettoyage superficiel, et que cette fois, on balaie jusque dans les recoins les plus obscurs. A moins qu'entre temps, alors que Josias avait le dos tourné, les nostalgiques de l'idolâtrie aient réintroduit leurs abominations dans la maison de Dieu. Cette fois-ci, les mesures prises pour purifier le Temple sont draconiennes.

Quel enseignement pour nous! Une simple réforme humaine ne saurait réveiller les consciences et produire des effets durables dans le peuple de Dieu, mais un Réveil engendré par l'Ecriture sainte remue inévitablement de fond en comble les situations, avant de porter des fruits durables. Regardons-nous dans le miroir de la Parole de Dieu: Que de fois lorsque le Seigneur veut changer en nous ce qui doit l'être, réagissons-nous en affichant "Privé... entrée interdite" sur certains recoins que nous soustrayons systématiquement aux perquisitions de l'Esprit saint, cet Esprit qui devrait néanmoins exercer un plein contrôle sur le temple (2 Co 6:19-20) qui lui appartient! A moins – et c'est encore plus grave – qu'après avoir livré au Seigneur la totalité de la propriété qui lui revient, nous en ayons récupéré certaines parties en reprenant subtilement les habitudes du passé, permettant ainsi aux penchants de notre coeur naturel de nous assujettir à nouveau!

Josias n'est pas encore satisfait et entreprend une expédition au Royaume du Nord. De la part de l'Eternel, il a vocation de ramener l'ensemble des fils d'Abraham au culte qui lui revient. Aussi, lui incombe-t-il de décaper toutes les villes "de Guéba à Beer-Schéba" (2 R. 23:8) des purulences de l'idolâtrie, une expédition dont le récit du deuxième Livre des Rois donne force détails. (2 R. 23:10-16)

Et c'est en passant à Béthel – l'ancien pôle de l'idolâtrie où Jéroboam 1er avait érigé l'un de ses taureaux d'or (1 R. 12:29) – qu'il découvre fortuitement un monument funéraire. C'est celui d'un prophète qui, plus de 300 ans auparavant, avait annoncé la purification de Béthel réalisée par "un fils de la maison de David dont le nom sera Josias". (1 R. 13:2) La mission que remplit alors le réformateur de Juda est si importante aux yeux de Dieu qu'il avait révélé à ce prophète anonyme le nom de Josias trois siècles à l'avance... exactement comme celui de l'empereur perse Cyrus avait été communiqué à Esaïe (Es 44:28 - 45:4) 180 ans avant que le célèbre général n'entre dans l'histoire.

Mais une saine ambition anime Josias. Dès que le terrain sera nettoyé, ne faudra-t-il pas mobiliser toute la nation pour un acte de sacrifices et d'adoration au Dieu qui a consenti de surseoir une nouvelle fois à ses jugements?

Et c'est la convocation d'une Pâque solennelle qui réunit une foule immense. Si celle organisée sous Ezéchias (2 Ch. 30) avait été grandiose, celle de Josias le fut davantage encore: "Aucune Pâque pareille à celle-là n'avait été célébrée en Israël depuis les jours de Samuel le prophète, et aucun des rois d'Israël n'avait célébré une Pâque pareille à celle que célébrèrent Josias, les sacrificateurs et les Lévites, tout Juda et Israël qui s'y trouvaient, et les habitants de Jérusalem". (2 Ch. 35:18)

En d'autres termes, même aux jours fastes des règnes de David et de Salomon, on n'avait jamais fêté avant tant d'éclat le souvenir de la sortie d'Egypte!

Véritable "chant du cygne" avant les malheurs qui allaient fondre sur Juda, cette Pâque mémorable devait s'inscrire dans les annales comme une ultime faveur accordée par le Dieu d'Israël... avant que le Seigneur Jésus ne vienne à Jérusalem pour s'offrir lui-même comme Agneau pascal. (cf. Ex 12) Car "Christ, notre Pâque" (1 Co 5:7) pouvait seul accomplir pleinement par son sacrifice parfait la première fête du calendrier juif. Pendant quatorze siècles de traditions, elle avait été une préfiguration du sang expiatoire versé pour nous par l'Agneau de Dieu. (cf. Jn 1:29; Ap 5:9)

En fin de compte, Josias se conforme aux exigences de la loi de Dieu en faisant disparaître du pays les spirites et tous ceux qui prédisent l'avenir. (cf. De 18:9-14; 2 R 23:23)

Qui oserait s'attaquer aujourd'hui à cette forteresse de Satan qui n'a jamais eu autant d'emprise sur la société et cela à l'échelle planétaire? Seul un puissant Réveil généré par l'Esprit (Es 59:19b) et la Parole de Dieu peut encore contenir cette vague déferlante, que l'apôtre désigne comme "le mystère de l'iniquité. (2 Th 2:6-7)

Mais avec un vrai Réveil, tout devient possible!

Aucun roi de Juda n'a été aussi absolu dans ses réformes que le fut Josias, ce que démontre explicitement le certificat que Dieu lui décerne à la fin de sa carrière: "Avant Josias, il n'y eut point de roi qui, comme lui, revienne à l'Eternel de tout son coeur, de toute son âme et de toute sa force, selon toute la loi de Moïse; et après lui, il n'y en eut point de semblable". (2 R 23:25)

5. Postface

Ce passage se poursuit en ces termes: "Toutefois l'Eternel ne se désista pas de l'ardeur de sa grande colère dont il était enflammé contre Juda, à cause de tout ce qu'avait fait Manassé pour l'irriter". (2 R 23:26) Dans sa patience, Dieu avait réhabilité Manassé suite à son repentir, (2 Ch 33:13) puis il avait accordé à Juda un sursis d'une trentaine d'années, pour honorer la piété de Josias. Parce qu'il est l'Eternel, il peut disposer du temps et démontrer sa patience, retarder les temps de jugements et épargner ainsi ses précieuses créatures. Mais ses desseins demeurent souverains, immuables, inéluctables. Et c'est bien à la lumière d'une telle perspective qu'il nous faut comprendre les événements relatifs à la mort du bon roi Josias, reportés dans le deuxième Livre des Chroniques. (2 Ch 35:20-24)

Josias croit opportun de s'opposer à une expédition militaire organisée par Néco, pharaon égyptien. Ce dernier lui envoie des messagers, l'engageant à se détourner de lui, puisque Juda n'est pas son objectif prioritaire. Il semble que le Souverain des cieux avait chargé Néco de mener une opération à Carkémisch, sur les rives de l'Euphrate, puisqu'à deux reprises, Néco s'est référé à la mission divine dont il était investi: "Dieu m'a dit de me hâter". Par conséquent Josias, "ne t'oppose pas à Dieu"! (2 Ch 35:22)

Cependant Josias n'a pas écouté "les paroles de Néco qui venaient de la bouche de Dieu", (2 Ch 35:22) ce qui lui coûta la vie. Peut-être Dieu voulut-il que son fidèle serviteur ne connaisse pas les tragiques bouleversements qui allaient ensanglanter toute la région, et dont son fils Joachaz devait être la première victime, puisqu'il ne régna que trois mois à Jérusalem. (cf. 2 Ch 36:1-3) Mais il est aussi possible que la fin inattendue et tragique de ce roi exceptionnellement intègre ait été permise pour préfigurer un événement de bien plus grande importance.

Tout Juda a pleuré (2 Ch 35:24) Josias, et le prophète Jérémie – dont le début du ministère (cf. Jé 1:2) coïncide avec la seconde partie du règne de Josias – a prononcé une complainte en son honneur. (2 Ch 35:25; La 4:20; cf. Jé 22:10-11) Or, à quel endroit le roi bien-aimé perdit-il la vie? Dans la vallée de Méguiddo, ce champ de bataille réputé où, durant des millénaires, des armées s'affrontèrent. Là, Dieu donna au général israélite Barak la victoire sur les Cananéens, alors que la prophétesse Débora chantait: "Des cieux on combattit..."; (Jg 5:20) là encore, le capitaine Jéhu fit massacrer Achazia, le premier des rois impies de Juda; et enfin, le dernier roi intègre, le regretté Josias, y perdit la vie et fut pleuré par tous. (2 R 9:27-28) Des larmes qu'évoquera 120 ans plus tard le prophète Zacharie en faisant allusion à un autre deuil et à d'autres larmes, qui seront versées pour un autre fils unique, également dans la vallée de Meguiddo...(Za 12:10-11) En effet, le dernier livre de la Bible citera à nouveau Meguiddo. Pas la vallée cette fois, mais la butte qui la surplombe, puisque Harmaguédon signifie "colline de Meguiddo". (Ap 16:16) Sous cette appellation, l'Apocalypse laisse entrevoir l'ultime conflit de l'histoire qui embrasera le Moyen-Orient et le monde tout entier, (cf. Ap 9:13-19; 16:13-16) et dont Meguiddo de l'Ancien Testament n'est que préfiguration. Car c'est alors que Jésus-Christ combattra des cieux, puis descendra sur terre pour frapper l'impie "du souffle de sa bouche et par l'éclat de son avènement", (2 Th 2:8) avant de répandre sur son peuple ancien "un esprit de grâce et de supplication" qui le poussera à pleurer sur le Fils unique de Dieu et à reconnaître en lui Celui qu'ils ont percé... (Za 12:10, cf. Am 8:10)

Peut-être fallait-il que Juda pleure son bien- aimé roi Josias pour donner un avant-goût du jour pathétique où tout le peuple juif pleurera sur un autre Fils unique – leur Messie bien-aimé –, le Fils unique (Jn 3:16) que Dieu envoya au monde afin que nul ne périsse! Nul, donc aucun, qu'il soit Juif ou non-Juif, puisque l'amour de Dieu embrasse tout individu prêt à se repentir!

 


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