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Le point de vue biblique
PHOBIE OU CRAINTE DE DIEU?

Dans le livre des Proverbes (1:7), il est écrit: «La crainte de l’Éternel est le commencement de la science.» Le mot hébreu pour crainte est: yir’ah, lequel fait référence à la peur terrifiante. Cependant, dans les Évangiles, nous voyons Jésus qui s’approche de l’homme pour calmer ses craintes. La vraie question est de savoir ce que nous craignons le plus: Dieu ou ce monde ?

Philosophies ambiantes

Notre époque a vu s’imposer une kyrielle de philosophies humanistes doucereuses. Sous l’influence de ces systèmes de valeurs, nous arrivons difficilement à juger le mal qui persiste dans ce monde. Plus personne n’ose se prononcer sur les questions sociales portant à controverse à cause de la tyrannie du politiquement-correct. Le même malaise prévaut dans l’église où nous oublions presque le jour où Dieu viendra juger à la fois son Église et ce monde. Nous nous abreuvons aux sources d’un amour divin qui échappe à la réalité de l’Écriture.

L’expérience qui parle…

Toutes ces années passées à œuvrer comme pasteur m’ont appris que même si nos églises sont souvent remplies de gens, peu nombreux sont ceux qui comprennent réellement ce qu’implique la marche avec Dieu. Les valeurs chrétiennes aussi importantes que la fidélité, la loyauté et l’unité ne font guère partie du panorama de plusieurs chrétiens d’aujourd’hui. Une minorité lit régulièrement la Parole de Dieu. Et encore moins nombreux sont ceux qui entretiennent une relation intime avec Jésus-Christ. L’Église chrétienne évangélique est en sérieuse déroute actuellement.

La mauvaise crainte

De nos jours, ce que les chrétiens craignent le plus, c’est de faire la volonté de Dieu. Bien que présents de corps, on sent que l’esprit est absent. La théologie, quant à elle, n’est plus que le reflet de notre société. Elle se confond dans un monde virtuel où elle demeure vraie, mais dans le domaine des idées seulement. Ce n’est pas la crainte de l’Éternel qui nous garde, mais la crainte d’avoir à assumer la volonté de l’Éternel dans un monde humaniste qui rejette toute possibilité de l’existence de Dieu.

Que faire alors?

Je ne suis pas assez naïf pour prétendre que je connais d’emblée la solution à ce problème inexorable. Une chose est certaine, ce n’est pas en flagellant les gens de nos églises avec des prédications sévères que les choses vont rentrer dans l’ordre. Il se peut que nous acceptions que les choses en soient rendues là à cause du plan de Dieu. La Parole de Dieu insiste sur le fait que dans les derniers temps, il y aura des temps difficiles. Que faire alors?

Persévérons, frères

Tout comme moi, vous êtes nombreux à gémir sur la condition pitoyable de nos églises. Je voudrais seulement vous encourager à persévérer malgré tout, car rien de ce que nous faisons n’est fait en vain devant Dieu. Même si la foule ne suit plus, Dieu est vivant pour ceux qui le craignent et qui croient en sa bonté.

Hébreux 6:10

«Car Dieu n’est pas injuste, pour oublier votre travail et l’amour que vous avez montré pour son nom, ayant rendu et rendant encore des services aux saints.»

Psaume 33:16-19

«Ce n’est pas une grande armée qui sauve le roi, ce n’est pas une grande force qui délivre le héros; le cheval est impuissant pour assurer le salut, et toute sa vigueur ne donne pas la délivrance. Voici, l’oeil de l’Éternel est sur ceux qui le craignent, sur ceux qui espèrent en sa bonté, afin d’arracher leur âme à la mort et de les faire vivre au milieu de la famine.»

Bonne semaine!

Réal Gaudreault, pasteur de l’Assemblée Chrétienne La Bible Parle Saguenay

 


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