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Le point de vue biblique
RELIGION ET POTINAGE

Dans les sports comme dans le monde du spectacle, c’est bien connu: il y a ceux qui montent sur scène et ceux qui critiquent. Les premiers ont travaillé fort pour atteindre un niveau d’excellence; les autres auraient bien voulu, mais hélas, ils n’y sont pas parvenus. Ce sont des ratés qui gagnent leur pain en cherchant l’erreur chez les autres sous prétexte que ça fait aussi partie du jeu. Ainsi, nous retrouvons dans notre société ceux qui vivent quelque chose, et ceux qui se nourrissent comme des sangsues des potins que l’on raconte à leur sujet.

Connaître ou savoir ?

Voilà à quoi je veux en venir aujourd’hui: l’aspect de la connaissance intime et personnelle des choses. Dans l’histoire du christianisme, nombreux sont ceux qui ont parlé de Dieu. Cependant, ceux qui l’ont réellement connu sont plus rares. C’est là que réside la différence entre ceux qui ont fait du christianisme une simple philosophie moralisante, et ceux qui ont vu le Christ sur la croix: mort pour nos péchés. Ne l’oublions surtout pas, Jésus-Christ, sans la croix, c’est de l’humanisme chrétien. Ce n’est que de la philosophie pour faire plaisir à ceux qui sont esclaves de la religion. Connaître Dieu, c’est autre chose que pratiquer une religion ritualisée et stigmatisée sous le poids des traditions.

Érasme ou Luther ?

Connaissez-vous ces deux grands hommes? Tous les deux étaient moines chez les Augustins durant le XVIe siècle, et tous deux furent de grands réformateurs de l’Église. Même si les deux étaient des Européens du Nord, Érasme était Hollandais et Luther Allemand; là s’arrête la ressemblance. Érasme, homme de grand savoir, voulait réformer le christianisme en y enlevant ses fondements bibliques. Son but était de prendre une partie de la Bible et une partie des écrits des philosophes grecs, de bien mélanger tout cela pour arriver à quelque chose qui plairait au cœur de l’homme. Luther, pour sa part, était préoccupé par le retour aux vérités des Saintes Écritures. Connaître Dieu était le plus important pour Luther; Érasme s’est contenté de connaître des choses à propos de Dieu.

Intimité ou potinage ?

Tous ceux qui connaissent Jésus Christ comme Sauveur personnel savent à quel point l’intimité avec Lui est quelque chose de riche et de significatif. C’est cela que Luther savait et vivait. Lorsqu’on possède cette relation intime avec Jésus, l’idée de transformer son message en simple philosophie morale ne nous vient même pas à l’esprit. Le christianisme n’est pas simplement un concept de vie fondé sur l’amour du prochain, c’est premièrement le fait d’admettre que je suis pécheur et que Jésus Christ est mort pour moi à la croix. En Lui, j’ai une pleine assurance d’être pardonné et restauré. La bonne moralité s’en suivra comme un fruit nécessaire.

Absence d’intimité !

La relation intime avec quelqu’un fait peur à l’homme moderne. Combien d’hommes sont incapables de vivre une intimité réelle avec leur épouse et leurs enfants? Combien ont besoin d’alcool pour se rassurer en public? Combien pensent que les cadeaux ou quelques sorties au restaurant suffisent pour se dire qu’on est intime? Hélas, ce ne sont que tromperie et mensonge. L’intimité est un rapport profond de personne à personne; un lien où la transparence prévaut plus que tout. L’intimité, c’est donner sa vie pour l’autre que l’on aime.

Peu nombreux sont ceux qui ont connu Jésus-Christ de cette façon. Mais tous les autres, ceux qui s’intéressent à Dieu sans avoir avec Lui cette qualité d’intimité, peuvent en parler encore et encore sans jamais rien dire de significatif.

Réal Gaudreault, pasteur de l’Assemblée Chrétienne La Bible Parle, Saguenay.

 


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